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ANIM répond aux questions les plus fréquemment posées avant de venir passer votre examen

Votre médecin généraliste (ou spécialiste) vous a prescrit un examen d'imagerie médicale ? Voici les questions principales que nos patients se posent le plus avant de se rendre dans l'un de nos centres ou services d'imagerie médicale à Nîmes ou à Uzès.



Comment prendre rendez-vous auprès de l'un de nos centres ou services d'imagerie médicale ?

Il vous faut impérativement prendre rendez-vous avant de venir passer votre examen. Pour cela, il vous suffit d'appeler le centre ou le service le plus proche de chez vous :




 

Quels documents dois-je préparer le jour de mon examen ?

Prévoir de vous rendre à l’accueil ¼ d’heure avant l’heure de votre rendez-vous en ayant préparé les documents suivants : 

  • Votre ordonnance et le courrier pour le radiologue (si vous en avez un)

  • Votre carte vitale mise à jour ou par défaut votre attestation de sécurité sociale

  • Votre attestation de mutuelle en cours de validité

  • Votre attestation de déclaration de médecin traitant

  • La liste écrite des médicaments que vous prenez

  • Si, lors de la prise de rendez-vous, des produits de contraste vous ont été demandés, vous devez vous les procurer à la pharmacie et les amener le jour de l’examen

  • Les résultats de votre prise de sang si elle vous a été prescrite lors de la prise de votre rendez-vous ou par votre médecin traitant

  • Les examens radiologiques précédents en votre possession ainsi que vos comptes-rendus d’opération ou d’hospitalisation (relatifs à votre pathologie)

       

Lors de votre accueil administratif, les documents « papiers » (ordonnance, courrier médical, résultats d’analyses, attestation, etc) que vous apportez, seront enregistrés et vous seront rendus.

A la fin de ses démarches administratives réalisées lors de votre arrivée à l'accueil, nos secrétaires vous inviteront à vous rendre en salle d’attente avant votre prise en charge médicale.

Nous vous envoyons un sms de rappel de votre rendez-vous. Si vous devez annuler votre examen, veuillez nous prévenir le plus tôt possible par téléphone. D’autres patients pourront ainsi profiter de la place que vous libérez.

Pour tout examen avec injection de produit de contraste, vous devez remplir le document de consentement éclairé.



 

Quel est le protocole de mon examen ?

Vous trouverez ci-dessous l'ensemble des protocoles. Ce document vous explique en détail l'examen à réaliser.


Cliquez sur l'examen que vous devrez passer pour télécharger le document :


N'hésitez à contacter votre centre si vous avez une question sur votre examen.


 

Quels sont les risques et les contre indications d'un examen radiologique ?

Sauf urgence, des clichés radiologiques ne doivent pas être réalisés en période fécondable (deuxième partie du cycle) ou en cas de grossesse.

Les doses délivrées en radiologie standard sont très faibles. Par exemple pour une radiographie du thorax la dose d’irradiation est de 0.03m SV, soit l’équivalent de l’irradiation d’un vol Montpellier-Paris. Pour information, la dose naturelle annuelle en France est de 2.4 m SV.


 

Comment préparer mon examen échographique & Doppler et il y a t-il des risques, des contre-indications ?

Le plus souvent, il n'y a aucune préparation spécifique.

Néanmoins, pour les échographies abdominales et les Doppler des artères rénales, vous devez être à jeun (ne pas manger, ni boire ni fumer 4 heures avant l’examen).

Pour les échographies rénales, vésicales ou pelviennes, il faut avoir la vessie pleine : boire 1 litre d’eau juste avant l’examen et se retenir d’uriner jusqu’à la fin de celui-ci. Un remplissage moyen de la vessie est idéal. Un remplissage trop important de la vessie gêne le bon déroulement de l'examen ains que votre confort.

 

Quels sont les risques et les contre indications ?

Les ultrasons d'une échographie sont sans danger. Cet examen est sans contre-indication.


 

Comment préparer mon examen mammographie et il y a t-il des risques, des contre-indications ?

Idéalement la mammographie doit être réalisée dans la 1ère partie de cycle menstruel (entre le 8ème et 12ème jour après le début des règles). Les seins alors plus faciles à examiner et moins douloureux. Aucune préparation particulière n’est nécessaire avant une mammographie.

 

Le jour de l’examen, il est recommandé de ne pas appliquer de produits cosmétiques sur la peau et de ne pas mettre de bijoux. Ces précautions permettent d’optimiser la qualité des images mammographiques.

 

Vous n'avez pas besoin d'être à jeun et vous pouvez prendre normalement vos médicaments.

 

Il est indispensable de rapporter son dossier avec l'ensemble des anciens clichés pour que le médecin radiologue puisse les comparer avec les nouveaux.

 

Quels sont les risques et les contre indications ?

Signalez au radiologue toutes les opérations chirurgicales éventuelles pratiquées au niveau des seins. En effet, même si les cicatrices ne sont pas toujours visibles, l’image radiologique peut être modifiée par les interventions chirurgicales.Si vous portez des prothèses mammaires, pensez à le signaler. De même si vous avez un doute sur une grossesse éventuelle, vous devez le signaler au médecin.



 

Comment préparer sa macro ou micro-biopsie mammaire ?

Afin de bien préparer votre macro ou micro-biopsie mammaire, il est important de prendre connaissance du document suivant : télécharger.



 

Comment préparer son échographie obstétricale ?

Lors de votre prise de rendez-vous , vous devrez nous préciser :

 

  1. La date de vos dernières règles et du début de la grossesse 

  2. S’il s’agit d’une grossesse unique ou multiple

 

Le jour de l'examen, vous devrez apporter la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) ainsi que ​la liste des médicaments que vous prenez.

Pour l’examen il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

Pendant l’examen, n’oubliez pas de nous signaler tous les antécédents familiaux, personnels ou de grossesse pathologique. Tout au long de l’examen échographique vous pouvez suivre sur l’écran le déroulement de l’examen.


 

Voici d'autres questions que vous vous posez régulièrement au sujet des rayonnements ionisants et leurs applications médicales. Les réponses ci-dessous sont celles apportées par le Groupe de la Société Française de Radiologie.


Qu'est ce qu'un rayon X ?

Les rayons X sont des rayonnements invisibles capables de traverser le corps humain et qui sont arrêtés partiellement par lui. La différence d’atténuation du rayonnement X provoquée par les différents composants du corps humain (os, graisse, muscles, eau, air, vaisseaux...) permet de créer l’image en radiologie.


Qu’est ce qu’une tomodensitométrie ou scanner ?

La tomodensitométrie utilise une source de rayonnement X qui tourne autour du patient et qui permet ainsi d’obtenir des images en « coupes transverses » du corps humain. Chaque coupe a une épaisseur de l’ordre du mm. Ces nombreuses coupes permettent de créer des images dans les différents plans de l’espace et des images en trois dimensions. Ces images donnent beaucoup plus d’informations qu’une simple radiographie mais exposent à des doses de rayonnements beaucoup

plus élevées (10 à 100 fois plus environ). Pendant l'examen il sera souvent nécessaire de réaliser une injection intraveineuse d’un produit opaque aux rayons X qui permet de mieux étudier certains organes et de mieux voir les vaisseaux.


L’imagerie médicale est-elle la seule source d’exposition aux rayonnements ionisants ?

Non, nous sommes exposés quotidiennement à de faibles doses de rayonnements ionisants qui proviennent de nombreuses sources : de l’air que nous respirons, des sols, des rayonnements cosmiques, des matériaux de construction, de l’eau, des aliments... Cette exposition varie en fonction du lieu où nous vivons. Par exemple, l’exposition à Clermont-Ferrand est entre deux et trois fois supérieure à celle de Paris. Certaines régions du monde ont des niveaux d’exposition annuelle de plus de 30 fois supérieures à celle de Paris. Les doses délivrées par l’imagerie sont entre 1000 et 10 000 fois inférieures aux doses nécessaires pour traiter par exemple les cancers.


Quelle est la dose délivrée par un examen d’imagerie comparée à l’exposition naturelle aux rayonnements ionisants ?

L’exposition naturelle aux rayonnements ionisants est estimée en moyenne en France à 2,5 mSv/an.


Une radiographie de thorax délivre entre 0,005 et 0,01 mSv soit l’équivalent d’un à deux jours d’exposition aux rayonnements ionisants naturels.


Une radiographie de l’abdomen délivre environ 0,4 mSv soit près de deux mois d’exposition aux rayonnements naturels. Un lavement baryté environ 2,5 mSv soit une année d’exposition aux rayonnements naturels.


Une tomodensitométrie du crâne environ 2 mSv soit 10 mois d’exposition aux rayonnements naturels.


Une tomodensitométrie de l’abdomen de 5 à 10 mSv soit 2 à 4 ans d’exposition aux

rayonnements naturels.


Quel est le risque d’une exposition aux rayonnements ionisants lors d’un examen d’imagerie ?

Si les effets secondaires liés à de fortes doses de rayonnements ionisants sont bien connus des professionnels, les effets secondaires des faibles doses (<100 mSv) des radiographies et des scanners le sont beaucoup moins. Il n’existe aucune preuve que les examens d’imagerie diagnostique puissent être responsables de la survenue de cancers. Les organismes internationaux et nationaux utilisent le

« principe de précaution »pour établir la réglementation, comme s’il existait une relation entre la dose et le risque. Il ne faudrait pas que la crainte d’effets secondaires jamais démontrés soit responsable d’une perte de chance pour les patients et fasse oublier les importants bénéfices apportés par l’imagerie aux malades. Grâce à ces examens, les radiologues réalisent des diagnostics

rapides et précis qui permettent de traiter les patients et de suivre l’efficacité de leur traitement.


Que faire en cas de grossesse ?

Informer les professionnels de santé de sa grossesse est important car cela permet d’expliquer certains symptômes que vous pouvez ressentir. Mais cela permet également quand vous êtes malade de vous traiter en évitant les traitements potentiellement dangereux pour votre enfant. Cette attitude est également vraie pour les rayons X. Bien que le risque soit très faible, l’attitude générale est de reporter, si cela est possible, l’examen après la grossesse. Si l’examen est nécessaire, étant donné la plus grande sensibilité de l’embryon aux rayonnements ionisants, et notamment en début de grossesse, l’attitude est de remplacer l’examen par un examen non irradiant. Si cette substitution n’est pas possible et qu’il est important pour vous traiter de faire cet examen, celui-ci sera effectué

en optimisant sa technique pour réduire la dose délivrée. En pratique, seuls les examens intéressant l’abdomen et le petit bassin en tomodensitométrie peuvent poser problème. Les simulations et les calculs effectués par les physiciens montrent que la dose reçue par l’enfant à naître est habituellement très faible et n’augmente pas le risque naturel de malformations qui est de l’ordre de 3% des naissances. Seuls des examens de radiologie interventionnelle ou des actes de radiothérapie peuvent dépasser le seuil des effets malformatifs et faire envisager une décision vis-à-vis de la poursuite de la grossesse. En cas d’exposition pour une radiographie ou un scanner, alors que vous ne saviez pas que vous étiez enceinte, il ne faut donc pas s’inquiéter exagérément, mais reprendre contact avec le radiologue qui a réalisé l’examen et lui demander de faire estimer la dose reçue afin

de confirmer qu’il n’existe pas de risque réel pour votre futur enfant.


Existe-t-il des complications liées au guidage par les rayons X en radiologie interventionnelle ?

La radiologie interventionnelle permet d’éviter des actes chirurgicaux pour réaliser des diagnostics et traiter les patients. Ces actes peuvent être guidés par différentes techniques mais un certain nombre doit être effectué sous contrôle radiologique. La radiologie interventionnelle comme tout acte médical comporte des risques qui sont bien inférieurs aux bénéfices attendus. L’exposition aux rayons X fait partie de ces risques. Certaines interventions sont longues et complexes et peuvent

entraîner une exposition plus importante aux rayonnements ionisants comme par exemple le traitement de malformations vasculaires qui risquent de saigner. Ces interventions permettent de sauver des vies et le risque provoqué par cette exposition parait bien secondaire. Elles sont effectuées avec un souci de limitation des doses, aussi bien pour le patient que pour les opérateurs.

Cependant, dans un certain nombre de cas des anomalies de la peau (rougeur) ou une chute temporaire des cheveux peuvent apparaître et sont la conséquence du traitement. Si vous constatez l'une ou l'autre de ces anomalies il est nécessaire de prendre contact avec le radiologue qui a réalisé l’intervention. Les risques et les bénéfices attendus des interventions vous sont expliqués avant la réalisation des actes par le médecin radiologue qui les réalise.



 

Vous n'avez pas trouver la réponse à votre question ? N'hésitez pas à nous contacter :








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